La gouvernance

 


Depuis les débuts de son peuplement, au cours du XVII° siècle, l’île de La Réunion a toujours connu des attaques de requin. Si la perception d’un risque est constante, tout au long de l’histoire de l’île, sa gestion est longtemps restée cantonnée à un plan collectif (par chaque communauté d’acteurs de la mer concernée) ou individuel. Si quelques communes s’inquiètent, à partir des années 1980, de la régularité avec laquelle les attaques de requins frappent les pratiquants des sports et loisirs de mer, les éventuelles mesures prises en conséquence demeurent éparses et sporadiques. 


Cette situation change du tout au tout au début des années 2010, par suite d’une concentration spatiale et temporelle inédite d’attaques de requins sur des pratiquants de sports et loisirs de mer. Dès juillet 2011, les multiples collectivités publiques concernées entreprennent de se concerter sur une base régulière, en vue d’analyser le problème et de tenter d’y remédier. En février 2012, une structure permanente est donnée à cette entreprise de concertation, sous la forme du “Comité réunionnais de réduction du risque requin” (Co4R). Si un cadre est ainsi donné à l’élaboration et au suivi de la mise en œuvre d’une stratégie de réduction du risque requin, chaque membre du comité demeure responsable des opérations nécessaires à cette mise en œuvre, au prorata des compétences et/ou missions qui sont les siennes.


Afin d’améliorer les conditions opérationnelles de mise en oeuvre de la stratégie de réduction du risque requins réunionnais, les principaux membres du Co4R (Etat, collectivités territoriales, Université de La Réunion) choisissent de mettre en commun des moyens dédiés, sous la forme d’une association “loi 1901” finalement créée en 2016: le “Centre de Ressources et d’Appui sur le risque requin” (CRA). Par convention signée en 2019 entre ses membres, puis approuvée en 2020 par le Préfet de La Réunion, l’association “CRA” cède la place au groupement d’intérêt public “Centre Sécurité Requin” (CSR) de La Réunion. Depuis lors, celui-ci a été rejoint par trois établissements publics de coopération intercommunale: la CIVIS, le TCO et la CINOR.



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